vendredi 16 août 2013

Stephen King : Les yeux du dragon



Quatrième de Couverture

L'ombre de Flagg plane depuis quatre siècles sur le royaume de Delain...
Le jour ou la silhouette du  sinistre magicien se glisse derrière le trône de Roland, c'est en vue d’accomplir son noir dessein : Assurer le triomphe du mal.
La machination se met en marche, vénéneuse comme le poison.
Mais c'est sans compter une antique maison de poupée, quelques  milliers de serviettes de table, les yeux d'un vieux dragon empaillé et, bien sur le courage de ceux qui refusent la tyrannie.

Mon Avis

Avant tout il faut savoir que ce King n'a rien a voir avec l'oeuvre fantastique/horreur que produit habituellement l'auteur du Maine. On est ici dans un livre totalement orienté jeunesse écrit par Stephen pour sa fille de 13 ans lorsque celui-ci c'est rendu compte qu'elle ne s’intéressait à aucun de ses romans. On est donc très loin de Simetierre, Shining ou encore Carrie pour ne citer qu'eux.

L'histoire se présente donc comme un conte somme toute classique avec le bon roi, le méchant sorcier, les princes et toute cette société féodale. Cette oeuvre a donc un côté manichéen les gentils contre les méchants...

Le Sorcier décide donc de passer à l'attaque, il empoisonne le roi et fait accuser le prince à sa place dans le but que le second prince devienne roi car il est plus facile à corrompre.

L'intrigue se joue donc sur la survie du prince enfermée dans une prison et sur la sempiternelle lutte du bien contre le mal...

C'est un peu S.King au pays des bisounours je vous avez prévenu, je suis mesquin mais j'avoue que je l'ai pas lu à la bonne époque, pour un public très jeune ( la cible donc de ce roman) il n'est pas dénué d'intérêt mais j'ai trouvé ça assez plat et convenu, on voit tout arriver bien à l'avance et il y a peu d'élément intéressants, les personnages sont très formatés ainsi que l'intrigue.

Par contre on a des clins d’œil à des personnages récurrents de l'oeuvre Kingienne comme Flagg (l'homme en noir dans la tour sombre et bien d'autres romans, Ainsi que Roland même si il n'a que le prénom en commun avec ce personnage).



dimanche 11 août 2013

Max Brooks : World War Z


4ème de couverture

La guerre des zombies a eu lieu, et elle a failli éradiquer l'ensemble de l'humanité.
L'auteur, en mission pour l'ONU - ou ce qu'il en reste - et poussé par l'urgence de préserver les témoignages directs des survivants de ces années apocalyptiques, a voyagé dans le monde entier pour les rencontrer, des cités en ruines qui jadis abritaient des millions d'âmes jusqu'aux coins les plus inhospitaliers de la planète.
Jamais auparavant nous n'avions eu accès à un document de première main aussi saisissant sur la réalité de l'existence - de la survivance - humaine au cours de ces années maudites.
Prendre connaissance de ces comptes rendus parfois à la limite du supportable demandera un certain courage au lecteur.
Mais l'effort en vaut la peine, car rien ne dit que la Zéme Guerre mondiale sera la dernière.


Mon avis personnel

Vu les critiques dithyrambique glanées un peu partout sur internet au sujet de ce livre c'est plein de bonne volonté et sans aucune appréhension que je me suis lancé dans celui-ci. Un beau petit pavé de 535 pages plein de zombies. Etant donnée que je suis un fan du sujet
(dans les films de Roméro,ou de Sam Raimi et ses "Evil Dead"  ou encore de séries comme The "Walking Dead").

Malheureusement le fan que je suis n'est pas rentré dans ce roman, pour quelles raisons? D'abord parce qu'on y étudie plus le côté sociologique d'une épidémie de mort vivants que vraiment l'action ( ce roman n'a rien de sanglant ou de violent) on découvre plus comment les gens ont survécus pendant l'épidémie, leur réactions bonnes ou mauvaises, les solutions que les divers gouvernements ont choisis, etc...

Quelque chose qui m'a vraiment empêché d’adhérer à ce livre est également la forme, il se développe sous forme de témoignages et par conséquent on a des tranches de vies assez courtes de différents personnages mais sans réel fil conducteur on ne suit pas une trame du début à la fin, on apprends pas grand chose des raisons de l'épidémie, on ne sait pas réellement qui fait quoi et comment. Juste des témoignages mis bout à bout et qui laisse comprendre ce qui c'est passé dans quel pays et de quelle façon certains survivent et d'autres pas.

Une déception donc, même si certains passages sont vraiment excellents  truffés de références ( Mention spéciale au passage ou on cite la chanson " The Troopers " de Iron Maiden). Certains passages sont vraiment très bien racontés et donne envie, mais à la fin de ceux-ci on repasse a un autre interlocuteur et la magie est donc perdue.

Après je suis un peu responsable de mon désenchantement car la quatrième de Couverture prévient bien que ce livre est composé de témoignages...

On peut pas tout le temps être d'accord avec la majorité des bloggers.