samedi 21 septembre 2013

Zoran Drvenkar : Toi



4ème de Couverture

Imagine une tempête de neige sur l’autoroute. Un bouchon qui s’étire sur plusieurs kilomètres, aucune visibilité. Un homme sort de sa voiture et en silence assassine méticuleusement, à mains nues, vingt-six personnes dans les véhicules alentours. C’est le début d’une série de meurtres sans mobiles apparents commis par celui que la presse surnomme Le Voyageur.

Imagine maintenant cinq adolescentes. Cinq amies avec leurs espoirs et leurs peurs, leurs envies et leurs problèmes. Cinq jeunes filles que rien ne peut séparer, qui vont être prises au piège d’une situation qui les dépasse. Prises en chasse par un homme à qui tu ne voudrais pas avoir affaire, elles vont se jeter dans une fuite en avant sauvage et désespérée.

Imagine enfin un voyage jusqu’à un hôtel isolé en Norvège où tous ces protagonistes vont se retrouver pour une confrontation à la tension extrême et un dénouement qui te laissera sans voix.

Mon avis


Avant tout, parlons du style, l'auteur nous place au centre du roman en utilisant la première personne constamment et en nous faisant découvrir l'histoire selon les points de vue des différents protagonistes  nous n'en sauront donc jamais plus que ce que le personnage qui parle à l'instant T n'en sait. Ce qui est à la fois prenant, on rentre mieux dans l'histoire mais aussi très déstabilisant vu le cynisme et l'absence de code moral dans ce livre.

On vivra avec les personnages principaux la mort du père de l'une, la fuite, la drogue, la pression des délinquants sur eux, les meurtres, l'aventure, les crises, la Norvege Etc...
Je ne vais pas en dire ici trop sur l'intrigue en elle-même pour que les futurs lecteurs ne perdent pas une partie du plaisir mais franchement foncez sur ce livre, il prend aux tripes.

Ce livre mêle de nombreux sujets : Le tueur en série, les codes moraux ( ou son absence plutôt), le cynisme, les relations père-enfant, la grossesse, voir l'inceste. C'est donc un livre très direct et assez gênant. On voit parfois qu'une bande d'amis peut être aussi dangereuse qu'une organisation mafieuse. Les morts sont légions et les remords absents..

Je dois bien vous avouer ce livre est une petite claque, j'ai vraiment adhéré et adoré ! Je vais d'ailleurs pas tarder à me lancer sur son livre précédent qui s’appelle Sorry. Les personnages sont tous assez riches et bien construits et beaucoup moins manichéens que le début du livre pouvait faire penser.

On dévore ce livre vraiment très rapidement, au plus l'intrigue avance au plus on rentre dedans, le rythme est effréné, et le final est juste magistral ( on tombe de haut). Un grand moment de lecture à conseiller à tous les amateurs de Thrillers, voir même aux autres...



mercredi 11 septembre 2013

Jean-Christophe Grangé : Le vol des cigognes



4ème de couverture


Un ornithologue suisse est trouvé mort d'une crise cardiaque...dans un nid de cigognes. Malgré cette disparition,  Louis l'étudiant qu'il avait engagé, décide d'assumer seul la mission prévue : Suivre la migration des cigognes jusqu'en Afrique, afin de découvrir pourquoi nombre d'entre elles ont disparu durant la saison précédente....
Parmi Tziganes de Bulgarie, dans les territoires occupées d’Israël puis en Afrique, Louis court d'énigmes en énigmes et d'horreur en horreur : observations d'oiseaux massacrés, cadavres d'enfants mutilés dans un laboratoire....Les souvenirs confus de son propre passé - ses mains portent des cicatrices de brulures depuis un mystérieux accident - se mêlent bientôt à l'enquête. Et c'est au cœur de l'Inde à Calcutta, que surgira l'effroyable vérité....

Suspense, imagination, vérité documentaire : Ce thriller captivant, véritable coup de maître est le premier roman de l'auteur du best-seller les Rivières Pourpres.

Mon avis

Avant tout chose je tiens à signaler que c'est mon premier roman de Jean-Christophe Grangé donc je ne ferais aucune comparaison avec ces autres livres, tout ce que je connaissais de lui c'est qu'il a écrit le livre les Rivières Pourpres dont j'ai entendu parler via le film qui est assez réussi

Pour un premier roman j'ai vraiment été bluffé, on suit l'histoire de Louis Antioche qui vient de finir ses études et qui se voit proposer par un ornithologue de traverser le monde pour suivre la migration des cigognes. Il réalise sa mission malgré le décès de ce dernier...

S' en suit donc un voyage aussi bien dans l'espace avec les descriptions de paysages vraiment différent des Balkans, des territoires occupés Israéliens, de l'Afrique, de l'Inde .... Mais également un voyage dans l'horreur avec  les opérations clandestines, les meurtres sanglants, les ablations d'organes et j'en passe.

L'enquête est menée de main de maître on ne s’ennuie pas une seconde mais les réponses n'arrivent pas trop vite on est vraiment tenu en haleine pendant près de 400 pages sans  jamais se lasser. Et l'apothéose finale surprend vraiment.

On se rend compte que Louis n'a pas été choisi par hasard et qu'en plus de trouver des réponses à son enquête il trouvera également beaucoup de réponses sur lui même et sur cet ornithologue suisse qui n'est pas aussi clean qu'on pourrait le croire a première vue.

jeudi 5 septembre 2013

Olivier Adam : A l'ouest



4ème De Couverture 

Antoine a presque 19ans. Fragile, rêveur, il sèche le lycée, erre dans le centre commercial de son quartier, ne fais rien de sa vie.
Camille veille sur son grand frère autant qu'elle le peut  et calme ses angoisse en se réfugiant dans la prière .
Quant à Marie, leur mère, c'est elle qui, un beau matin, déclenche l'explosion et les conduit à l'ouest, cet état second où rien n'a plus d'importance...

Mon avis 

Pour une fois, je dois bien vous faire un aveu, je cale au moment de commencer ma chronique...
Pas parce que je ne sais pas comment présenter les choses, mais bien parce que je n'ai pas grand chose à dire de cette oeuvre.

L'écriture est assez plate, manque de ponctuation mais encore on y est habitué avec Olivier Adam, qui aime assez cette écriture saccadée et qui parfois peut même servir ces œuvres donc le fait que ce roman ne m'inspire pas ne vient même pas de la...

Parlons donc du fond, ou plutôt de l'absence de fond, on nous relate l’existence ( ou la non-existence) d'une famille qui survit, picole  se bat, et essaye de s'en sortir mais qui réagit plus mécaniquement sans raison. Untel va là puis à tel endroit, puis agit de telle manière mais sans aucune raison.

Bref l'auteur ne nous raconte rien, et le fait sans style, oui ça peut paraître assez sévère alors que ce n'est vraiment pas mon style de descendre un bouquin mais il n'y a vraiment rien pour sauver ce livre.

 Même Si c'est très bien de citer Leonard Cohen et Jeff Buckley dans ces livres...

C'était mon troisième Olivier Adam après je vais bien ne t'en fais pas et les lisières et je dois bien avouer qu'aucun des trois m'a complètement convaincu, mais celui la était le pire à mon gout.

lundi 2 septembre 2013

Jussi Adler-Olsen : Miséricorde



4ème de couverture


Pourquoi Merete Lyyngaard croupit-elle dans  une cage depuis des années?
Pour quelle raison ses bourreaux s'acharnent-ils sur la jeune femme?
Cinq ans auparavant, la soudaine disparition de celle qui incarnait l'avenir politique du Danemark avait fait couler beaucoup d'encre.
Mais, faute d'indices la police avait classé l'affaire. Jusqu'à l’intervention des improbables Carl Morck et Hafez El Assad du département V.
Un flic sur la touche et son assistant d'origine syrienne.
Pour eux, pas de Cold case...

Mon avis

En préambule je tiens à remercier ma libraire qui m'a conseillé ce livre dont je n'avais entendu parler nulle part et dont je ne connaissais pas du tout l'auteur ! Encore une fois  elle a tapé juste c'est une réussite ( et une victoire pour le commerçant qui connait ses livres par rapport aux grands distributeurs). 

Bref après ce préambule parlons du roman en lui même. On suit la création du secteur V qui résout les cold case, le personnage central Carl Morck  est réellement l'archétype du flic bourru; soucis de couple, méthodes peu orthodoxe, il à survécu de justesse à une enquête qui a mal tourné, il est mal vu par ses collèges et j'en passe.

On lui annonce la création de son service comme une promotion alors qu'en fait il est relégué dans les sous-sol avec pour tout collègue un homme à tout faire d'origine syrienne (qui se révélera néanmoins des plus efficaces).

Cette enquête mêle des éléments intéressants pour un polar : les magouilles politiques, les guerres internes à la police, les conséquences d'accidents du passé, la haine, la vengeance...

Les personnages sont vraiment bien construits et pas trop stéréotypés et l'intrigue tient la route, le seul bémol à mon avis est que la situation se débloque un peu trop rapidement niveau timing. Mais je suis vraiment conquis par ce livre. J'ai hâte de dévorer les tomes 2 et 3 qui attendent déjà dans ma PAL.