vendredi 26 décembre 2014

Pierre Lemaître : Alex


Synopsis


Qui connaît vraiment Alex?
Elle est belle. Excitante. 
Est-ce pour cela qu'on l'à enlevée, séquestrée et livrée à l'inimaginable? Mais quand le commissaire Verhoeven découvre enfin sa prison, Alex a disparu. 
Alex, plus intelligente que son bourreau. 
Alex qui ne pardonne rien, qui n'oublie rien ni personne. 
Un thriller glaçant qui jongle avec les codes de la folie meurtrière, une mécanique diabolique et imprévisible où l'on retrouve le talent de l'auteur de Robe de marié. 

Mon Avis

Ce roman commence un peu à la manière d'un Survival Thriller classique, à savoir qu'on suit une personne enlevée dans sa quête de survie et qu'on a peur pour elle...Mais très rapidement on se rend compte qu'Alex est loin d'être une pauvre victime, car même si elle se fait attaquer et enlevée elle sait très largement se défendre.

C'est un roman ou aucun des personnage n'est lisse, ils ont tous leur cicatrice, leur passé, et leur démon. Le flic dont la femme a été tuée par le passé, Alex et son histoire, et celui qui l'enlève. C'est un roman ou la tension est toujours présente et ou on a du mal à tout comprendre avant le dénouement final !

Il s'agit donc d'un vrai thriller ! Bien mieux que le survival auquel je m'attendais au début car on est très loin du manichéisme et du " la pauvre petite victime arrivera t elle a s'en sortir ! ".

C'était mon premier Lemaître et j'ai vraiment accroché !

lundi 6 octobre 2014

Karin Slaughter : Genesis



L'Histoire


Quelqu’un l’a torturée…torturée longuement…
L’ancien médecin légiste de Grand County, Sara Linton, s’est installée depuis trois ans à Atlanta pour essayer d’oublier les moments atroces et très pénibles qu’elle vient de vivre. Médecin dans un grand hôpital de la ville, elle reconstruit peu à peu sa vie. Quand arrive aux urgences une femme très grièvement blessée, elle se retrouve plongée dans le monde de la violence et de la terreur. La femme a été renversée par une voiture mais elle était nue et couvertes de marques de coups et de blessures. Elle avait visiblement été la victime d’un esprit dérangé.
L’inspecteur Will Trent du Georgia Bureau of Investigation est dépêché sur les lieux et ne va pas tarder à découvrir sous terre une chambre de torture et s’apercevoir que la patiente de Sara est la première victime d’un malade, d’un tueur sadique. Retirant l’affaire à la police locale, Will Trent et sa co-équipière Faith Mitchell vont traquer le tueur. Sara, Will et Faith – avec leurs propres blessures et leurs secrets – sont les seuls à pouvoir décortiquer le cerveau d’un tel détraqué et l’empêcher de perpétrer ses abominables meurtres.


Mon Avis


C'est ma première incursion dans l'univers de Karin Slaughter et je dois avouer que c'est une réussite complète, thriller haletant, crimes sordides, tueur en série pervers, et j'en passe.

Le duo de personnages centraux composé de Sara Linton le médecin et de Will Trent l'enquêteur du Georgia Bureau Of Investigation est très attachant. L'histoire commence par la découverte d'une femme qui a été violée et torturée de façon inimaginable de cruauté. Et ce n'est pas la première victime de ce tueur, au fil des victimes le GBI remonte la trace du tueur et découvre les pires horreurs qui les relient et pourquoi le tueur s'en prend à elles.

Les personnages impliqué dans l'histoires, flics comme victimes ou médecin sont tous abîmés par la vie, ils donnent le maximum pour s'en sortir mais l'horreur n'est jamais bien loin.

Les scènes de tortures sont glauques, le dénouement intéressant, c'est vraiment un coup de coeur, je pense ne pas tarder à découvrir les autres œuvres de cet auteur.

dimanche 24 août 2014

Jordan Belfort : Le Loup de Wall Street


Histoire


Oui, aujourd'hui, je sais que le lancer de nains, c'est mal, et que c'est mal aussi de partouzer avec quatre putains, et que c'est mal de manipuler le cours des actions. Jordan Belfort nous fait entrer dans le temple de la spéculation mondiale, découvrir ses coulisses mafieuses, ses secrets scandaleux, ses escroqueries énormes. Nul ne les connaît mieux que lui: il n'y a pas si longtemps, tout le monde dans le milieu de la Bourse l'appelait le loup de Wall Street. Comment est-il devenu l'un des hommes les plus riches de New York? Comment, à force d'excès en tout genre, a-t-il fini arrêté par le FBI? Avec un sens hallucinant de la narration et du rythme, Belfort nous raconte son histoire tragi-comique, de ses débuts de trader jusqu'à sa chute vertigineuse, en passant par les sommets de la fortune la plus insolente, les fêtes les plus décadentes, les cocktails de psychotropes les plus fous. Une vie de rock star. Cette autobiographie du plus dément des requins de la finance restera dans les annales. Parce qu'elle est authentiquement insensée. Et parce qu'elle constitue le faire-part de décès des exubérantes années Bourses. À moins que tout ne recommence de plus belle demain?

Mon Avis

J'ai vraiment eu beaucoup de mal avec ce livre, je l'ai trouvé vraiment fort ennuyeux, répétitif, beaucoup de name dropping de drogues sur les quantité de ce qu'il prenait et de termes techniques sur les actions pour la partie boursière. 

De plus on ne suivait pas vraiment une histoire, mais plus un enchaînement d'anecdotes sur la vie de JB, grand arnaqueur/trader/boursier ( rayez les mentions inutiles) de Wall Street, on a également l'impression que l'auteur passe le livre à se plaindre de ses problèmes alors qu'au final c'est lui qui creuse sa propre tombe. Je n'avais déjà pas été un fervent admirateur du film de Scorsese que j'avais vu avant de lire le livre mais au moins le film est un peu sauvé ( enfin presque) par la prestation 5 étoiles de Léonardo Di Caprio.

Ici tout est plat, sans intérêt à part pour les gens qui veulent savoir quelle drogues un dépravé a pris, de connaître de nouvelles drogues ou de savoir combien de prostitué JB à pu avoir dans sa vie.
Littérairement pour moi on est proche du néant absolu.

Vous l'aurez compris je n'ai vraiment pas aimé le Loup De Wall Street et j'ai eu beaucoup de mal a trouver la motivation pour finir ce livre.Je vous le déconseille donc fortement.

dimanche 10 août 2014

Stephen King : Dolores Claiborne



L'Histoire


Terrifiantes, bouleversantes, sans remords, les confessions d'une vieille dame très indigne.
À Little Tall, on attend toujours de savoir ce qui s'est passé le 20 juillet 1963, jour de l'éclipse et de la mort de Joe, le mari de Dolores. Mais aujourd'hui, la police s'intéresse surtout aux circonstances du décès de Vera Donovan, dont Dolores fut la dame de compagnie pendant des décennies...

Mon Avis

Dolores Claiborne est clairement pour moi un livre sur la condition féminine dans les années 1960, sur l'omnipotence des hommes à cette époque et sur les femmes fortes de tempérament. On retrouve Stephen King dans un registre très différent de d'habitudes, pas de place ici pour l'horreur ou pour le surréaliste ou le fantastique.

Il raconte la vie banale (malheureusement) de Dolores Claiborne, une Américaine native de nouvelle Angleterre aux USA.

Vous Allez dire que je m'acharne mais une fois de plus la forme m'a un peu gêné car j'ai trouvé que le fait qu'on assiste aux événements a posteriori; Dolores est dans un bureau et nous raconte tout ce qu'elle a vécu et fait par après en étant interrogé par des enquêteurs et dactylo; je trouve que tout cela casse un peu l'action car elle nous raconte tout d'un flot, on ne vit pas vraiment l'action, elle nous est juste rapportée et du coup cela manque de punch par moment

Un autre élément qui m'a un peu embêté c'est le fait qu'un élément primordial de l'intrigue (ou de son dénouement) est très similaire à celui d'une des nouvelle du recueil Nuit Noire, étoiles mortes j'en dis pas plus car vu son importance dans le récit je veux pas casser le plaisir ou le suspens des potentiels futurs lecteurs ( bon DC est beaucoup plus ancien que ce recueil mais je ne les ai pas lus chronologiquement donc bon si les auteurs commencent à s'autocopier on en sort plus)..

Pour moi c'est un livre sympa sans plus donc, il se lit vite mais il ne me laissera pas un souvenir impérissable...

mardi 5 août 2014

Stephen King : La Tempête du Siècle

L'Histoire

Sur l'île de Little Tall, on a l'habitude des tempêtes. Pourtant, celle qui s'annonce sera, dit-on, particulièrement violente. Et surtout, la petite communauté tremble d'héberger Linoge, l'assassin de la vieille Mrs Clarendon. Lui n'a pas peur. Il s'est laissé arrêter. Il connaît son propre pouvoir. Si on lui donne ce qu'il veut, il partira. Et tandis que l'ouragan se déchaîne, dans le froid et la neige, il va faire connaître ses exigences.

Mon Avis

Avant de parler du fond je dois avouer que j'ai été fort perturbé par la forme, le fait qu'il s'agisse avant tout d'un script prévu pour la télévision casse un peu l'histoire avec les explications pour le cadrage de la caméra et le type de plan qu'il faudra utiliser pour faire remonter les émotions cela plombe parfois l'action.

Au niveau du fond à proprement parler, on retrouve du bon King qui décrit une ville entière comme il aime le faire ( même si je trouve qu'il ne décrit pas aussi profondément les personnages qui habitent l'île par rapport à son travail dans d'autres livres). 

Linoge un odieux personnage tue beaucoup de gens sur cet île, et détient les secrets du passé de tous les habitants, leurs mauvaises actions par le passé... Les habitants vivants a Huis-Clos sur cette île ( la tempête du Siècle bloquant tout accès au continent) cela donne une situation très malsaine.

Malgré son arrestation les meurtres continuent et les habitants n'ont aucun moyen de se débarrasser de lui, Lui à la solution, elle est affreuse mais il leur propose....( je n'en dirais pas plus pour pas vous gâcher la fin).

J'ai aimé le coté malsain du personnage de Linoge, et le dénouement mais j'ai trouvé l'histoire par moment un peu facile, et le côté script m'a beaucoup embêté, un King qui se lit très vite mais dont on ne retient que le dénouement final...




samedi 2 août 2014

Jean-Christophe Grangé : La Ligne Noire


Histoire


Il existe quelque part en Asie du sud-est, entre le tropique du cancer et la ligne de l'équateur une autre ligne, une ligne noire jalonnée de corps et d'effroi !

Mon Avis

Une fois de plus Jean-Christope Grangé nous fait voyager dans ce roman, aussi bien au sens premier du terme car on visite toute l’Asie du Sud-Est dans ce roman; avec pas mal de descriptions de cette région agréable de l’Asie, aussi bien les villes que la nature, les villageois,etc...qu'au point de vue métaphorique car il nous fait voyager dans la folie de l'auteur de ces crimes sordides.

L'histoire se passe en 3 phases essentielles, avant-tout la prise de contact entre Marc et Reverdi, ensuite la quête initiatique de Marc en Asie afin de marcher sur les pas du tueur, avec la complicité de celui-ci il se rend sur chaque lieu afin de comprendre ce qui c'est vraiment passé .... et enfin la dernière partie le retour en France de Marc et le dénouement de l'histoire que je ne raconterais pas ici !

Du tout grand Grangé que ce roman qui mêle à la fois voyage, meurtres sordides, enquêtes passionnantes, psychologie, il se lit d'une traite et on a vraiment du mal à lâcher ce livre. Ce livre est oppressant à souhait. Je vous le conseille vivement .

dimanche 27 juillet 2014

Stephen King : Cœurs perdus en Atlantide


L'hisoire

1960 : Enfant triste et rêveur, entre un père disparu et une mère en proie à des soucis d'argent, Bobby fait la connaissance d'un étrange voisin, qui se dit traqué par de mystérieuses crapules en manteau jaune.
1966 : A l'université, Pete mène joyeuse vie entre la musique, la contestation et les parties de cartes, sur fond de guerre au Vietnam. 1983 : Willie, vétéran de la guerre, gagne sa vie en jouant les aveugles, une cécité qui est aussi une forme de provocation. Des destins différents qui se croisent autour d'une femme, Carol. Tous l'ont aimée. Bobby la retrouvera. L'Atlantide ? C'est l'Amérique de leur jeunesse, au long de ces sixties devenues légendaires mais qui, nous rappelle l'auteur, ont bel et bien existé...

Mon Avis

Ce livre est une succession d'histoires (ou de nouvelles, on peut l'appréhender comme ça) qui ont un point commun fixe, le personnage de Carole Gerber, Tous l'ont aimé comme le dit le résumé, de façon assez différentes mais bon ils étaient tous attaché a elle pour diverses raisons. Chaque histoire est une tranche de vie de cette Carole à des périodes bien distinctes, son enfance, sa jeunesse à la fac en pleine mouvance pacifiste, l'age adulte.

Ce livre donne plutôt l'impression que ce personnage de Carole est une excuse qui permet à Stephen King de laisser libre cours à la nostalgie, pour parler de périodes qu'il a vraiment aimé ( notamment les sixties, ce n'est ni la première, ni la dernière fois qu'il nous fait le coup, cfr 11/22/63).

Pour moi ce livre fait vraiment mouche, il ressemble un peu au livres que King sort récemment ou la nostalgie et l'humanité prennent le pas sur le fantastique, l'horreur ou la peur, ou ce qui compte c'est l'humain et raconter des tranches de vie.  Et même si c'était pas ce qu'on peut rechercher à priori quand on commence un Stephen King, il y réussit foutrement bien !

On soulignera également dans la première partie, les diverses à la tour sombre ( Les briseurs, le rayon, le ka, toute chose sert le rayon, le roi cramoisi, ...)

Une réussite sur toute la ligne pour moi, je le conseille à tout le monde sauf à certains aigris pour qui un auteur ne doit pas changer et ne peut rester que dans ce qu'il écrit au départ et qui crient au scandale dés que SK s'éloigne de Carrie/Salem/Shining/CA.


lundi 21 juillet 2014

Ken Follett : Les Piliers de La Terre



L'histoire

Dans l'Angleterre du XIIème siècle ravagée par la guerre et la famine, des êtres luttent chacun à leur manière pour s'assurer le pouvoir, la gloire, la sainteté, l'amour, ou simplement de quoi survivre. Les batailles sont féroces, les hasards prodigieux, la nature cruelle. Les fresques se peignent à coups d'épée, les destins se taillent à coups de hache et les cathédrales se bâtissent à coups de miracles... et de saintes ruses. La haine règne, mais l'amour aussi, malmené constamment, blessé parfois, mais vainqueur enfin quand un Dieu, à la vérité souvent trop distrait, consent à se laisser toucher par la foi des hommes.

Mon Avis

Ce que Ken Follett nous offre (nous vend, faut pas déconner non plus) avec ce roman est une vraie fresque historique ! L'auteur nous fait voyager dans le temps, dés le début de son roman il nous immerge dans le XIIè Siècle et tout ce que cela engendre comme difficultés ( Famine, jeux de pouvoirs, meurtres, pression)...

Dés le début on suit le parcours de Tom le Bâtisseur qui suite à son licenciement, va de ville en ville pour trouver du travail ailleurs. Cette fresque de 1050 pages dépeint vraiment les réalités moyennageuse, la force de l'église à cette époque qui pouvait presque vous faire accepter n'importe quoi, les coups dans le dos, les meurtres, les attaques injustifiées, les retournement de situation.

Ce livre part vraiment dans tous les sens on ne voit pas venir les retournements de situation, les personnages sont attachants, l'histoire est vraiment prenante, et pour un livre de cette envergure il passe assez vite ( malgré son aspect de brique).

Pour moi le seul défaut de ce livre est par moment les descriptions assez longues au niveau des techniques du bâtiment de l'époque ( la façon de construire, les différentes parties d'une cathédrale, la nef, le chœur, etc...)

Le grand point fort de ce livre est de mettre en exergue les sales coups de l'époque ( traîtrise, coups dans le dos, punitions, pendaisons arbitraires, punitions de l'églises, meurtre, vendetta personnelles) et la description de l'époque, on voit vraiment que l'auteur est très bien renseignée et que c'est une vraie fresque historique et non juste un roman.

Une grand réussite dans l'ensemble donc mis à part certaines longueurs.


samedi 5 juillet 2014

Joe Hill : Cornes


Histoire


Au début, Ig croit que les cornes sont une hallucination, celle d’un esprit malade, rongé par la colère et le chagrin. Cela fait un an que Merrin Williams, sa bien-aimée, a été violée et tuée dans des circonstances inexplicables. Depuis, reclus dans sa solitude, il vit un enfer, et il a plus de raisons qu’il n’en faut pour sombrer dans la dépression. Pourtant les cornes sont on ne peut plus réelles. 

Jadis, Ig le vertueux faisait partie des privilégiés : né dans une famille riche, second fils d’un musicien renommé et frère cadet d’une star montante de la télé, il avait la sécurité, l’aisance, une place reconnue au sein de sa communauté. Ig avait tout pour être heureux, plus encore il avait Merrin et un amour réciproque, auréolé de magie, fondé sur les mêmes rêves. Mais la mort de Merrin a tout détruit. Seul véritable suspect, Ig n’a pourtant jamais été accusé ni jugé. Et donc jamais innocenté. Pour le tribunal que constitue l’opinion publique de Gideon, sa ville natale du New Hampshire, Ig aura beau dire ou faire, il est et restera toujours coupable, car ses parents riches et influents ont exercé des pressions pour faire boucler l’enquête. Il est abandonné de tous, Dieu y compris. De tous, sauf de son démon intérieur… 

Et voilà qu’Ig se retrouve soudain doué d’un nouveau pouvoir, assorti à son nouvel aspect et tout aussi terrible, un macabre talent qu’il compte bien utiliser pour retrouver le monstre qui a tué Merrin et détruit sa vie. Être bon, prier… tout ça ne l’a mené nulle part. Il est temps de prendre sa revanche… Il est temps de donner sa part au diable…

Mon Avis

Le roman commence très fort, on est directement plongé dans l'horreur, avec le viol et le meurtre de Merrin Williams ( la petite copine du personnage principal, Ig). A ce moment on se dit qu'on est parti pour un thriller assez macabre avec une tension soutenue ! De plus Ig découvre des cornes sur son crane, et qu'elles ont un pouvoir malsain sur les gens, il peut entendre leur pensées et essayer de les corrompre.

Malheureusement dans la seconde partie du roman, Joe Hill nous prend à contre pied, en nous racontant en flash-back toute l'histoire de ce couple, ou tout n'allait pas aussi bien qu'on peut le croire, l'auteur part de leur première rencontre pour raconter toute leur histoire ( c'est la partie que j'ai le moins aimé, j'ai trouvé ça fort indigeste est un peu hors de propos)...

Dans la dernière partie on comprends réellement qui sont les personnages centraux, qu'ils ne sont pas aussi lisse qu'il y paraissait,pourquoi chacun agit de telle manière et le dénouement de l'histoire. Le mal rode partout, et tous les actes du passé finissent par se payer!

J'ai adoré la première et la troisième partie mais j'ai failli décrocher pendant la partie centrale! C'était un bon livre mais ça aurait été beaucoup mieux si le centre du livre avait été mieux utilisé que pour raconter une histoire d'amour de jeunes ados...



samedi 21 juin 2014

Maxime Chattam : La Patience du Diable


Présentation 

Le Mal peut-il contaminer ceux qui le traquent ? Un go-fast pris en flag qui transporte bien pire que de la drogue… Deux ados qui tirent sur les passagers d’un TGV lancé à pleine vitesse… Des gens ordinaires découverts morts… de terreur. Le Diable mène le bal, le monde est devenu fou. Lieutenant à la Section de Recherche de Paris, Ludivine Vancker comprend bientôt qu’un fil sanglant relie ces faits divers. Rien ne pourra l’empêcher de remonter la piste à sa source. Aux racines de la peur. 
Après La Conjuration primitive, Maxime Chattam, dans ce thriller d’une maîtrise glaçante, sème plus que jamais le doute.

Mon Avis


Maxime Chattam nous sert ici la suite direct de la Conjuration Primitive. Cette saga a pour objet le mal généralisé, avec toujours un prédateurs suivi par des tas de personnes perdues par notre société en crise, et qui en plein doute finissent par suivre ce prédateur dans son délire par dépit, ne sachant pas quoi faire d'autre. 

On retrouve le schéma habituel de Maxime Chattam, des crimes sanguinolents, pervers, gores; une enquête criminelle parsemée de terme scientifique, l'auteur est très bien renseigné (on sent le criminologue en lui), des flics attachants mais tête brûlées ( surtout Ludivine en l’occurrence dans ce tome). Même si ce tome ressemble très fort au précédent on y trouve des éléments nouveaux, à savoir des éléments fantastiques ( un autre genre que l'auteur aime et veux attaquer dans le futur, étant lui-même un amateur du genre et notamment de Stephen King) car ce livre parle beaucoup du diable, de ces symboles et de toute la mythologie tout autour, même si comme il s'agit d'une enquête policière, ces éléments sont grandement expliqués et désamorcés.

Malgré ces éléments fantastiques, le livre est un peu trop proche de son prédécesseur, la ou le précédent était novateur de par son côté crime généralisé celui-ci est un peu trop proche, du coup moins de surprise et on attendait peut-être simplement un peu trop de la suite de la conjuration primitive, je vais pas vous le cacher j'ai adoré ce roman, je l'ai dévoré mais je n'ai pas eu un coup de cœur comme pour le précédent.

Un très bon Chattam à conseiller à tous les Chattamistes (comme il les appelle lui-même) vivement le prochain, en espérant qu'il innove un peu plus.


jeudi 5 juin 2014

Franck Thilliez : Puzzle

Histoire

Et si on vous demandait de mourir… dans un jeu ?

Ilan et Chloé, deux jeunes gens spécialistes des chasses au trésor ont rêvé des années durant de participer à la partie ultime, d’un jeu mystérieux dont on ne connaît pas les règles, dont on ne connaît pas l’entrée, et dont on ne sait même pas s’il existe. Mais dont on connaît le nom : Paranoïa.
Lorsqu’un an après leur rupture Chloé réapparaît dans la vie d’Illan en lui annonçant qu’elle sait comment jouer, ce dernier a totalement rompu avec l’univers des jeux, et vit isolé dans la maison de ses parents disparus en mer. Officiellement morts, mais Ilan est persuadé qu’ils ont été enlevés à cause de leurs recherches scientifiques. Après avoir refusé l’aventure, Illan cède alors que Chloé lui fait part de la rumeur : le gagnant remporterait 300 000 euros.
Après un premier jeu de pistes dans Paris, les deux amis sont enfin sélectionnés. C’est alors qu’ils découvrent la règle numéro 1 : « Quoiqu’il arrive, rien de ce que vous allez vivre n’est la réalité. Il s’agit d’un jeu. », rapidement suivie, à leur arrivée sur les lieux du jeu - un gigantesque bâtiment isolé en pleine montagne appelé Complexe psychiatrique de Swanessong – de la règle numéro 2 : « L’un d’entre vous va mourir. »
Quand les joueurs découvrent le premier cadavre, quand Illan retrouve dans le jeu des informations liées à la disparition de ses parents, la distinction entre le jeu et la réalité est de plus en plus difficile à faire…
Et Paranoia peut alors réellement commencer…

Mon Avis

Franck Thilliez nous sert encore une fois un livre qui se dévore très rapidement. L'intrigue prend aux tripes, on est directement dans l'ambiance du jeu, des énigmes et de l'asile psychiatrique. L'univers médical est très fouillé et renseigné comme souvent avec cet Auteur.

Les personnages sont attachants, il décrit vraiment bien l'ambiance malsaine qu'il peut y avoir entre divers protagonistes d'un jeu lorsqu'il y a de l'argent en jeu !  Au fur et a mesure de l'avancée l'ambiance se dégrade, les amitiés disparaissent on se méfie de tout et de tout le monde...(Paranoia?).

Le seul petit bémol pour ce roman qui est une réelle réussite pour moi et qu'on peut deviner la fin un peu avant si on est attentif aux détails ! Mais le dénouement est quand même très bien fait, même si il fait penser à un film/livre assez connu que je ne citerais pas pour ne pas spoiler les futurs lecteurs éventuels qui liraient cette chronique.

Au final j'en retiens que du bon, une ambiance du tonnerre, un livre qui se dévore, une atmosphère malsaine et un dénouement glacial. Un auteur qu'il faut continuer à suivre, il ne m'a pour l'instant jamais déçu.


jeudi 29 mai 2014

Richard Bachman/ Stephen King : Blaze


Histoire

Comme dans la plupart des romans de Stephen King, tout commence presque « normalement ». Une brute épaisse et débile se retrouve sur les routes verglacées du Maine, la police aux fesses et un bébé kidnappé sur les bras. Et puis l’embrouille glisse doucement vers l’horreur et l’effroi…

Mon Avis

Avant toute chose, Stephen King mentionne que ce livre, est un roman qu'il avait abandonné car il estimait qu'il n'était pas assez bon pour être publié, il l'a délaissé pendant des années avant de le retravailler et d'en faire quelque chose de bien, néanmoins la base de travail reste un peu légère. Pour le coup il s'agit plus d'un roman noir américain que de littérature fantastique.

Je vais pas tourner autour du pot, malgré cela j'ai apprécié Blaze de part le côté très attachant et humain de son personnage principal. Blaze est une pupille de la nation, violenté par son père est suite à ces violence il est devenu légèrement simplet. Il n' a pas mauvais fond mais suis toujours les mauvaises personnes avant de devenir comme eux.Même quand il vole, enlève et tue on ne peut s’empêcher d'avoir de la sympathie pour lui.

Par contre les actions en elle-même et la traque de ce criminel par la police, tout tombe un peu à plat, on lit ce livre facilement, mais il fait partir de ces livre qu'on oublie aussitôt la lecture terminée. C'est sympa, touchant, mais anecdotique.

Bien mais sans plus, à laisser aux vrais fans de King pour compléter une collection.

mercredi 21 mai 2014

J.J. Abrams & Doug Dorst : S


L'histoire

Straka est le nom de l’écrivain le plus énigmatique du XXe siècle. Auteur de dix ouvrages sombres et scandaleux, il aurait trouvé la mort en 1946, sans que nul n’ait jamais découvert son identité. D’aucuns pensent qu’il est lié au déclenchement de la Première Guerre mondiale, d’autres, qu’il est le nom derrière lequel se cache une sinistre société secrète ; quelques originaux disent même qu’il s’agit de l’esprit d’une nonne martyre s’exprimant par l’intermédiaire d’une fillette de 9 ans ! Éric, doctorant en lettres fasciné par cet auteur, tente de percer son mystère. Pourtant, seul, il piétine. Ce n’est qu’en retrouvant la copie égarée du dernier ouvrage de Straka, Le Bateau de Thésée, annoté par Jennifer, une autre étudiante, qu’il avance dans son enquête. La jeune fille a un esprit plus audacieux que le sien, et ses théories farfelues pourraient bien être plus proches de la vérité que les siennes. Travaillant de concert, les deux étudiants sont désormais tout près de découvrir l’identité de Straka. Un secret qui a pourtant défié le monde pendant près d’un siècle. Et certains sont prêts à tout pour le préserver… jusqu’à faire couler le sang. LA VERITE N’A PAS DE PRIX

Mon Avis

En préambule de cette chronique, je tiens à parler de la forme avant le fond, l'objet est vraiment très bien construit, on a d'abord une couverture cartonnée qui fait croire à un premier livre, hors le livre caché à l'intérieur de celle-ci n'a rien avoir avec cette couverture ! La première désigne le S tandis que le second nous parle du bateau de Thésée, un roman d'un certain VM STRAKA et non pas de Dorst ou de Abrams. Qui plus est le livre en question est annoté au stylo et remplis de documents fouillés un peu partout, et ses pages sont " faussement jaunies ".

Commençons à parler de l'oeuvre donc, deux étudiants découvrent ce roman de Straka, et mènent l'enquête afin de savoir qui il est vraiment ! On suit donc deux histoire simultanées celle du roman de base le bateau de Thésée écrit par Straka et dans les marges/ documents joints l'histoire de ces deux étudiants qui vivent leur vie de passionnés de littératures qui en font leur études et leur enquête.

J'ai adoré ce livre mais je dois vous avouer quelque chose c'est plus pour la forme que le fond, parce qu'il vaut bien dire que c'est surtout la vie des étudiants qui est palpitante. Très bel objet, manière intéressante de découvrir une oeuvre, de faire de l'analyse littéraire, de suivre une enquête dans les marges, mais une base de travail un peu légère.

L'idée de base est vraiment géniale, on prend part à l'enquête et on la vit comme les deux étudiants et pour ce point la ça reste un roman très fort pour moi, mais le livre aurait vraiment été un must to read si le Bateau de Thésée était à la base une oeuvre qui me parlait plus que celle-la.

A lire d'urgence, surtout pour la démarche littéraire, et l'objet (c'est bien la première fois pour moi ou l'objet prend le pas sur son contenu).



dimanche 11 mai 2014

Stephen King : Joyland


Résumé

Les clowns vous ont toujours fait peur ?
L’atmosphère des fêtes foraines vous angoisse ?
Alors, un petit conseil : ne vous aventurez pas sur une grande roue un soir d’orage…
Mêlant suspense, terreur, nostalgie, émotion, un superbe King dans la lignée de Stand by me.

Mon avis 

Avant de parler du roman en lui-même que j'ai vraiment beaucoup aimé, j'aimerais néanmoins pousser un petit coup de gueule devant l'accroche de l'éditeur " avez vous peur des clowns? angoisse...."
L'idée est donc de faire jouer les références de livre comme " ça " et de jouer sur le côté horreur/fantastique de l'auteur alors que dans ce livre ici il n'en est rien.

Un Roman excellent mais pas du tout sur les clowns et encore moins sur l'horreur ou le fantastique, Stephen King nous livre ici un excellent livre sur les relations humaines, la nostalgie, sur les choix que l'on fait dans la vie et qui nous façonnent. C'est une vraie réussite mais l'accroche est complètement à coté tout ça dans le but de faire vendre un petit peu plus encore.

Il nous raconte l'histoire de Dev' qui est embauché comme saisonnier dans un parc d'attraction, y découvre les rouages de celui-ci, il y fait des rencontres, essaye d'oublier son échec sentimental et de progresser dans la vie. Une vie faite de rencontre et d'actions aussi, la seule et infime part de fantastique se trouve dans le fait qu'une personne est décédée dans ce parc par le passé et que certains prétendent l'apercevoir encore dans l'attraction ou ce meurtre a eu lieu.

Un roman fort et complet plein d'humanité, de bon sens, il se lit très vite et c'est un réel plaisir.

vendredi 9 mai 2014

Maxime Chattam : Le Sang Du Temps


Résumé

Paris, 2005. Détentrice d'un secret d'Etat, menacée de mort, Marion doit fuir au plus vite. Prise en charge par la DST, elle est conduite en secret au Mont-Saint-Michel.

Le Caire, 1928. Le détective Matheson consigne dans son journal les détails d'une enquête particulièrement sordide: des cadavres d'enfants atrocement mutilés sont retrouvés dans les faubourgs du Caire. Rapidement, la rumeur se propage: une goule, créature démoniaque, serait à l'origine de ces meurtres. Mais Matheson refuse de croire à la piste surnaturelle.

A première vue, rien de commun entre ces deux époques. Et pourtant...
La vérité se cache dans ces pages. Saurez-vous la retrouver ?

Mon Avis

Une fois de plus pour ce roman Maxime Chattam c'est très documenté, qu'il nous parle du Mont-Saint-Michel ou du Caire, on à l'impression d'y être d'y vivre chaque instant. On se rend compte là qu'il est très documenté que ce soit pour les deux villes, ou pour les précision de criminologue/légiste ( comme à son habitude).

Ce roman nous raconte deux histoire parallèles, celle d'une médecin légiste exilée sur le Mont par les soins de la DST afin de ne pas être retrouvée, et celle d'un policier au Caire en 1928 via son livre qui suit une enquête policière au sujet d'un tueur d'enfant.

Comme toujours l'auteur arrive à mélanger suspens, sens du détail, gore, retournements de situation et il nous prend aux tripes et nous retourne le cerveau facilement. Du tout grand Chattam pour moi on rentre très facilement dans les deux histoires, et on ne peut lâcher ce livre tant qu'on ne connait pas la fin....et quelle fin !!!

Du grand art.


jeudi 1 mai 2014

Stephen King : Minuit 2


4ème de Couv

Vous-êtes-vous déjà demandé ce qui se passe après-minuit? Tout bascule. Le temps se courbe, s'étire, se replie ou se brise en emportant parfois un morceau de réel. Et qu'arrive-t-il à celui qui regarde, les yeux écarquillés, la vitre entre réel et irréel juste avant qu'elle explose et que des aiguilles de verre se mettent à voler en tous sens ? Les cauchemars de Stephen King vous empêcheront longtemps de dormir après minuit.

Minuit 1: L'heure où un avion peut atterrir dans le néant, le monde des Langoliers.

Minuit 2 : L'heure où un écrivain peut rencontrer le pire, dans un jardin très secret d'où l'on ne revient pas.

Mon Avis


La première nouvelle, " Les langoliers " part de la peur de l'avion, elle envoie les voyageurs dans un espèce de monde parallèle ou leur chance de survit sont réduites... Je dois avouer que je n'ai pas accroché du tout, cela vient peut-être du fait que je n'ai pas peur en avion et que ducoup ça me parle vraiment pas, mais fait très rare me concernant, je me suis profondément ennuyé en lisant une oeuvre de King, alors que je suis quand même un sacré fan à la base ! J'étais donc largement déçu et j'ai jamais accroché à sa nouvelle, ni à l'intrigue elle-même, ni aux personnages en eux-même.

La seconde nouvelle " Vue imprenable sur jardin secret ", elle m'a vraiment scotché, elle parle d'un écrivain séparé qui est menacé par un autre d’être un plagieur et de lui avoir volé son histoire. Je ne peux malheureusement pas en dire plus sans révéler l'intrigue mais c 'est vraiment très très réussi, cette histoire prends vraiment aux tripes, et doit être ou devenir la plus grande phobie de tous les écrivains....La fin vous scotchera ! Elle met en scène le métier d'écrivains, les réactions des autres, jusqu’où on peut aller pour réussir et les conséquence de ce métier très accaparant sur votre vie et celle de vos proches.

Bref avec ce mini recueil, je dirais 50/50 une très bonne nouvelle et une qui ne m'a pas touché.

jeudi 24 avril 2014

Stephen King : Ecriture; Mémoires d'un métier


Résumé

Quand Stephen King se décide à écrire sur son métier et sur sa vie, un brutal accident de la route met en péril l'un et l'autre. Durant sa convalescence, le romancier découvre les liens toujours plus forts entre l'écriture et la vie.
Résultat : Ce livre hors norme et génial, tout à la foi essai sur la création littéraire et récit autobiographique.
Mais plus encore révélation de cette alchimie qui est l'inspiration. Stephen King montre qu'il est bien plus qu'un maître du thriller : un immense écrivain.

Mon Avis


Que dire de cet essai de Stephen King sur l'écriture? Avant tout que l'auteur y parle autant de lui-même que de l'écriture à proprement parler. Ce n'est certes pas une autobiographie mais l'auteur parle largement de lui-même, de son accident, de sa femme, de ses enfants, de ses habitudes de vie,...ce n'est pas réellement dérangeant car cet essai est beaucoup plus destiné aux lecteurs de l'auteur de Bangor qu'aux apprentis écrivains.

Au sujet de l'écriture à proprement parler il ne donne pas de récente magique pour la simple raison qu'il n'y en a pas, juste que beaucoup écrire et beaucoup lire et ne jamais s'arrêter peut vous aider à progresser. Il explique néanmoins comment lui fait, ses habitudes d'écritures et quelques trucs pour s'en sortir ( au niveau des agents notamment).

Pour moi c'est un essai très intéressant mais je le réserverais peut-être aux fans de l'auteur plutôt qu'au grand public.


jeudi 17 avril 2014

Alex Scarrow : L effet Domino



Résumé 

Imaginez des attentats terroristes sur les principaux puits de pétrole de la planète. Et leurs conséquences : un monde qui, en quelques jours seulement, se retrouve privé de carburant, d'électricité, de transports, d'eau potable. Un monde où les magasins ne sont plus approvisionnés, où la police et les secours, faute d'essence, ne peuvent plus intervenir. Un monde plongé dans l'obscurité. Une civilisation qui s'effondre. 
Pour échapper à la violence et aux maladies, Jenny Sutherland s'est réfugiée, avec ses enfants et quelques rescapés, sur une plate-forme gazière, au large du comté de Norfolk. Là, ils essaient de retrouver un semblant de normalité, de reconstruire une communauté humaine et de travailler à un avenir meilleur. Mais tous n'ont pas la même philosophie pacifique et, quand le petit groupe recueille un homme en péril, l'équilibre précaire qui régnait jusque-là ne va pas tarder à voler en éclats.

Mon Avis !

Ce roman est en fait le deuxième tome d'une saga, il fait suite à la théorie des dominos, ou le monde c'est écroulé suite a la raréfaction du pétrole partout dans le monde, d'abord en partie de manière naturelle car les ressources ne sont pas éternelles et deuxièmement suite à des attentats réalisés à des endroits stratégiques pour causer ce chaos absolu !

Dans le premier roman on vivait l'action directement pendant et après ces attentats, on partait du réel pour aller vers une situation qui pourrait arriver si on en croit les plus alarmistes des scientifiques, et donc ce roman post apocalyptique était intéressant dans le sens ou même si c'était un peu exagéré tout était plausible et très proche du réel.

Ce second roman est un peu différent car il a lieu dix ans après le premier, on voit ou la survie à mené les hommes, ce qu'ils sont devenus comment ils survivent et dans quel monde ils vivent. C'est clairement un livre de survie on est pas tellement éloigné de certains livre zombiesque de "survival horror" tout en gardant le côté humain et les personnages du premier roman.

C'est un livre excellent ( mais un peu en deçà du premier car il s'éloigne plus du réel) il nous en dit beaucoup sur la nature humaine, et sur le fait que lorsque la survie est en jeu, il n'y a plus de bons sentiments, d'humanité c'est chacun pour sa pomme quitte à se salir les mains.

J'ai vraiment adhéré à ce roman, malgré son grand nombre de page qui pourrait en rebuter certains, il se lit très très vite. Et il évite pas mal de clichés moralisateurs/écolo/retour au mode de vie plus sain.

A conseiller !


samedi 29 mars 2014

Stephen King : CA


Présentation


Tout avait commencé juste avant les vacances d'été quand le petit Browers avait gravé ses initiales au couteau sur le ventre de son copain Ben Hascom.
Tout s'était terminé deux mois plus tard dans les égouts par la poursuite infernale d'une créature étrange, incarnation même du mal. Mais aujourd'hui tout recommence. Les enfants terrorisés sont devenus des adultes. Le présent retrouve le passé, le destin reprend ses droits, l'horreur resurgit. Chacun retrouvera dans ce roman à la construction saisissante ses propres souvenirs, ses angoisses et ses terreurs d'enfant, la peur de grandir dans un monde de violence.

Mon avis


Etant un grand fan de Stephen King depuis de nombreuses années je me demande bien pourquoi j'ai mis autant de temps à m’intéresser à CA alors que je dévore le reste de ces livres. Il ne s'agit pas d'une question de volume car des livres comme le Fléau ou Dome n'ont pas fait long feu chez moi et je les ai adorés. Peut-être le fait des retours bipolaires dans mon entourages. soit les gens l'ont adorés soit ils se sont emmerdés au plus haut point.

Commençons par le début, on commence par une longue présentation des personnages principaux ( la bande de jeunes ratés) et de la ville de Derry. Cette présentation est un peu fastidieuse car on présente chaque jeune de son côté, sa famille pourquoi il est lié à cette histoire ou il vit, etc...
On a un peu tendance à s'y perde mais j'ai envie de dire que c'est un peu une habitude dans les romans de Stephen King à fortiori ces romans fleuves évoqués plus haut. Mais tout va beaucoup mieux une fois que la bande de copains se réunit car les histoires sont simultanées et il les vivent ensemble et c'est vraiment la que le roman devient prenant!

Pour moi ce roman est une vraie réussite car King fait ce qu'il fait mieux, il joue sur les peurs les plus basiques de monsieur tout le monde ( ici des enfants) pour en faire l'horreur absolue, partie du quotidien...d'un enfant qui a peur du noir ou de ce qu'il peut y avoir dans un placard pour en faire un tueur sanguinaire prêt à massacrer une ville entière.

Les personnages sont très attachants, ça ( c'est le cas de le dire) nous prends aux tripes et on en redemande ! Je peux pas encore en dire plus pour le dénouement car cette première chronique est à compléter car je la fais après la lecture du premier tome! La suite dans quelques semaines quand j'aurais fini le second.

Suite de Cette Chronique ! Je dois avouer que le second tome est beaucoup plus palpitant car contrairement au premier tome, il n'y a plus de mise en place, on est clairement dans l'action est dans l'horreur.

On voit jusque ou la bande des ratés est prête à aller pour se débarrasser de CA aussi bien en 1958 qu'en 1985 ( le présent pour cette oeuvre). Ce roman parle autant de psychologie de l'enfance, de nostalgie, que de monstre, de peur primaire, d'action, d'amitié, d'amour (voir de sexualité) , de haine c'est franchement une réussite!

On est vraiment dans le haut du panier du roman fantastique, il est certes très long mais on ne s'ennuie pas une minute et on a du mal à le lâcher, ce livre est un monument, une vraie réussite !

Les personnages sont très riches et surtout très justes au niveau de leur psychologie, ils représentent vraiment l’Amérique dans sa diversité et dans les diverses couches de la société.

Stephen King nous rappelle aussi quelque chose de fondamental à mon sens, la magie existe bel et bien, il suffit d'y croire et de se battre pour rêver et accomplir ce qui nous semble impossible.

Un Must to read ! Pour les quelques retardataires qui comme moi ne l'avaient pas encore lu ...FONCEZ !







dimanche 9 mars 2014

Jussi Adler Olsen : Profanation


Résumé


La deuxième enquête du département V

En 1987, le meurtre atroce d'un frère et d'une sur avait défrayé la chronique. Malgré les soupçons pesant sur un groupe de lycéens d'une école privée de Copenhague, l'enquête s'était arrêtée, faute de preuves... Jusqu'à ce que neuf ans plus tard, l'un des garçons (le seul « pauvre » de la bande) s'accuse du crime. Affaire classée.
Pour une raison inexplicable, le dossier ressurgit soudain sur le bureau de l'inspecteur Carl Mørck, chef de la section V. Intrigué par les circonstances, l'inspecteur, toujours accompagné de son acolyte Assad, décide de reprendre l'enquête. Elle le mène sur la piste de l'énigmatique Kimmie, prostituée, voleuse, semi-clocharde, qui était alors la seule fille de la bande, et celle de trois hommes, les plus riches du Danemark...

Mon Avis

La première enquête du département V avait vraiment été un coup de cœur, avant tout grâce au duo composé de Carl Morck ( Le flic bourru, râleur, emmerdeur mais ô combien efficace, celui que tout le monde déteste mais qui au final réalise les résultats que personne ne peut obtenir) et de Assad  (son collègue syrien, un peu arrivé la par hasard mais qui est doté d'intuitions fulgurantes et très serviable..).

L'alchimie de ce duo et le suspens de la seconde enquête allait elle me convenir? Ouii! J'ai vraiment adoré! le duo se transforme en trio ( même si Rose est plus effacé et moins importante dans les enquêtes que le duo). Dans ce second opus on trouve tout ce qui faut, thriller, suspens, corruption, le politique qui se mêle des affaires de la police et fait obstruction, violence, maltraitance, humiliations...

L'histoire me semble plus dure que le premier volume au niveau des crimes perpétrés et de l 'histoire des différents suspects. De plus le fait que les agresseurs soient les personnes les plus influentes du Danemark fait que l’enquête est beaucoup plus dure à réaliser.

Quelque chose que j'ai aimé par rapport au premier volume c'est que, comme on connaissait déjà le département V et ceux qui le composent on rentre directement dans l'enquête et dans l'histoire proprement dite !

Vraiment un coup de cœur, on apprécie tous les personnages qu'ils soient bons, mauvais ou entre les deux...J'aimerais en dire plus sur la cruauté de ce qui se passe dans le roman, mais je risque de trop dévoiler l'intrigue  et ce n'est pas le but de mes billets donc foncez sur cette saga.


jeudi 27 février 2014

Patrick Süskind : Le Parfum


Résumé

Au XVIIIe siècle vécut en France un homme qui compta parmi les personnages les plus géniaux et les plus horribles de son époque.
Il s'appelait Jean-Baptiste Grenouille. Sa naissance, son enfance furent épouvantables et tout autre que lui n'aurait pas survécu. Mais Grenouille n'avait besoin que d'un minimum de nourriture et de vêtements et son âme n'avait besoin de rien. Or, ce monstre de Grenouille, car il s'agissait bien d'un genre de monstre, avait un don, ou plutôt un nez unique au monde, et il entendait bien devenir, même par les moyens les plus atroces, le Dieu tout puissant de l'univers, car " qui maîtrisait les odeurs, maîtrisait le cœur des hommes ".
C'est son histoire, abominable... et drolatique qui nous est racontée dans Le Parfum, un roman qui, dès sa parution, eut un succès extraordinaire et est devenu très vite un best-seller mondial.

Mon Avis Perso

Ce livre nous transporte dans le Paris et La France du 18ème Siècle de façon plus générale au moyen de ses odeurs, ce livre sent bon et pue à la fois si je puis me permettre. Le personnage principale ne vit ( et n'agit ) que pour les odeurs, car pour lui qui détient une odeur peut contrôler le monde !

L'idée est géniale car peu de romans sont basés sur l'odorat on pense souvent à l'ouïe et a la vision mais jamais à l'odorat, la il nous fait tout découvrir par le ressenti olfactif. Le tout est très bien écrit et facile à lire, Mais malheureusement il y a un " MAIS" : à certains moment c'est assez plat, même quand de grandes choses se passent on le vit en tant que spectateur passif et malgré l'horreur de certaines scènes on est ni surpris, ni choqué, on rentre pas vraiment dans l'histoire on la suit juste de loin.

Donc c'est une petite déception pour moi, je sais que ce livre est considéré comme une  oeuvre très réussie mais à certains moment je me suis ennuyé réellement. La fin sauve un peu le livre on se réveille et vit des choses un peu plus surprenantes et intéressantes.


jeudi 20 février 2014

Thomas Harris : Dragon Rouge


Le résumé du livre

À un mois d'intervalle, deux familles entières sont massacrées à leur domicile, l'une à Birmingham, l'autre à Atlanta. Jack Crawford, chef du département des Sciences du comportement du FBI, charge Will Graham de trouver celui que la presse a baptisé "le Dragon rouge". Par le passé, Graham a montré une aptitude incroyable à se mettre dans la peau d'un psychopathe en arrêtant le Dr. Hannibal Lecter, un assassin bestial. Il consulte donc Lecter, désormais emprisonné à vie, pour comprendre et analyser les comportements du tueur. Il constate qu'il a sévi la première fois un soir de pleine lune, et la seconde un jour avant la fin du mois lunaire. Le FBI a donc un peu plus de trois semaines pour mettre fin à ce carnage.

Dans ce premier roman, Harris met en place les protagonistes que l'on retrouve dans Le Silence des agneaux, puis dans Hannibal.

Mon Avis 

Ce livre est le premier de la saga Hannibal Lecter mais étrangement il commence alors que Hannibal est déja arrêté et sa présence est vraiment anecdotique dans ce premier tome, à peine quelques dialogues et quelques courriers depuis sa prison. Autant dire qu'il est inexistant! Et pour cause il n'est pas partie prenante dans ce roman, le tueur en série suivi ici est le Dragon Rouge que l'on pourrait vaguement qualifié de disciple de Lecter même si ils n'ont rien en commun..

Ce livre m'a un peu déçu car il tourne plus autour de la jeunesse du tueur en série que sur les meurtres en eux même voire sur l'enquête. L'énigme se résout trop facilement d'un coup avec  peu de charme. Le point fort de ce livre reste néanmoins la tension et le côté dangereux du personnage principal mais ça reste assez pauvre par rapport à ce que l'on pouvait mettre en place avec un tel tueur, avec Hannibal Lecter dans sa prison et un enquêteur principal aussi charismatique.

Je m'attendais à beaucoup mieux, j'espère réellement que Le silence des agneaux sera meilleur ( en tout cas le film était largement meilleur qu'était Dragon Rouge donc on peut espérer).

On est dans ce roman plus proche d'un thriller classique que dans un vrai roman de Serial Killer et c'est bien dommage.

Je suis donc très mitigé 6/10.

samedi 8 février 2014

Jean-Christophe Grangé : Le Concile de Pierre


4ème de Couv

Un enfant venu du bout du monde dont le passé mystérieux resurgit peu à peu.
Des tueurs implacables lancés à sa poursuite.
Une femme prête à tout pour le sauver même au prix le plus fort.
Un voyage hallucinant jusqu' au cœur de la taïga mongole.
La ou règne la loi du Concile de Pierre : celle du combat originel, quand l'homme, l'animal et l'esprit ne font plus qu'un.
Tous prêts à l'apocalypse.

Mon avis

C'est mon troisième Grangé après le vol des cigognes et les rivières pourpres et pour l'instant je peux dire que le concile de Pierre est celui auquel j'ai le moins accroché donc c'est plutôt une déception vu comment j'avais accroché aux deux précédents, comme d'habitude c'est très bien écrit, les personnages sont intéressants et c'est un vrai page Turner on ne lâche pas le livre jusqu'au dénouement final.

Mais le soucis est qu'il est un peu trop fantastique pour quelqu'un de rationnel comme moi, les chamans, les expériences;.... ont fait que je suis passé à coté que ca m'a beaucoup moins parlé que d'habitude. Même au niveau de l'intrigue en elle-même j'ai trouvé que les réponses venaient trop raidement que les éléments s’enchaînaient trop vite du coup l'enquête se résolvait trop facilement.

Mais encore une fois pour ce livre Grangé c'est très bien renseigné aussi bien au niveau médical, que géographique, il nous fait pas mal voyager un peu comme dans le vol des cigognes, on est bien loin du monde renfermé sur lui-même des rivières pourpres. Les  policiers sont une nouvelle fois impliqué dans l'affaire est les personnages centraux à fleur de peau.

Bref pour conclure, un livre pas forcément moins bon que les autres J-C Grangé mais qui convient moins bien aux êtres rationnels comme moi.


vendredi 31 janvier 2014

Joe Hill & Stephen King : Plein Gaz


Résumé

Sur une route désolée du Nevada, un gang de motards est pris en chasse par un camion fou, apparemment bien décidé à les éliminer un à un. Il n’existe qu’une seule issue pour sauver sa peau : ne jamais ralentir… Inspiré par le désormais classique Duel, de Richard Matheson, adapté au cinéma par Steven Spielberg dans son premier film, Plein Gaz marque la première collaboration entre Stephen King et Joe Hill.

Mon avis

Etant un grand fan de la série Sons of Anarchy et de Stephen King, c'est naturellement plein d'espoir que je me suis lancé dans cette nouvelle ( je ne connais pas trop ce que fait son fils Joe Hill). Je dois bien avouer que je suis tombé sur une grosse déception.

Les personnages manquent de profondeur, l'intrigue est quasi inexistante, et contrairement à ce que laisse présager le titre l'action est plus au point mort qu'autre chose. Cette nouvelle assez courte se lit assez vite, je vais pas dire qu'on s'ennuie mais ça fait partie de ces textes qu'on a oublié à la seconde ou l'on a fini le livre.

C'est rare que je sois déçu par Stephen King mais la c'est réellement le cas ! Je ne vais pas trop épiloguer sur cette chronique car je n'ai pas énormément a en dire et vu le format de la nouvelle ( 90 pages écrites en grand) j'ai pas tellement plus a en dire.

Le point positif c'est le début d'un roman de Joe Hill offert avec la nouvelle qui lui semble beaucoup plus prometteur.

jeudi 30 janvier 2014

R.J. Ellory : Seul le silence


Résumé Succin


Joseph a douze ans lorsqu'il découvre dans son village de Géorgie le corps d'une fillette assassinée. Une des premières victimes d'une longue série de crimes. Des années plus tard, alors que l'affaire semble enfin élucidée, Joseph s'installe à New York. Mais, de nouveau, les meurtres d'enfants se multiplient... Pour exorciser ses démons, Joseph part à la recherche de ce tueur qui le hante. Avec ce récit crépusculaire à la noirceur absolue, R. J. Ellory évoque autant William Styron que Truman Capote, par la puissance de son écriture et la complexité des émotions qu'il met en jeu.

Mon Avis

Je livre mes impressions a chaud car je viens de finir ce roman, j'ai vraiment pris une énorme claque ! Ce roman est juste un chef d'oeuvre de noirceur, de sentiments, de haine, de froideur la plus complète.
On retrace la vie de Joseph Calvin Vaughan qui vit en Géorgie et est le témoin du meurtre de petites filles. Ces meurtres vont changer drastiquement sa vie ça va même l'orienter totalement.

On suit la déchéance du personnage principal et sans spoiler tout ce que je peux dire c'est que les pires choses qui puissent arriver dans la vie de quelqu'un lui arrive, et malgré ça il garde son cap, son obsession de retrouver la personne qui a commis ses crimes pour soit essayer de le comprendre, soit les venger. Il pourrait faire comme les autres et essayer de reprendre une existence normale, mais non il entends les voix de toutes ses petites filles décédées de la main de ce serial Killer.

Ce livre est glauque, froid, mais on en redemande ! Une réussite a tout point de vue, je le conseille vraiment à tout le monde, que vous soyez amateur de roman noir ou non. Il se dévore vraiment littéralement un vrai page turner, mais avec du contenu et du talent.

L'écriture est simple mais directe ce qui correspond le mieux au contenu du livre. Bref il me tarde de lire les autres livres de cet auteur !