dimanche 27 juillet 2014

Stephen King : Cœurs perdus en Atlantide


L'hisoire

1960 : Enfant triste et rêveur, entre un père disparu et une mère en proie à des soucis d'argent, Bobby fait la connaissance d'un étrange voisin, qui se dit traqué par de mystérieuses crapules en manteau jaune.
1966 : A l'université, Pete mène joyeuse vie entre la musique, la contestation et les parties de cartes, sur fond de guerre au Vietnam. 1983 : Willie, vétéran de la guerre, gagne sa vie en jouant les aveugles, une cécité qui est aussi une forme de provocation. Des destins différents qui se croisent autour d'une femme, Carol. Tous l'ont aimée. Bobby la retrouvera. L'Atlantide ? C'est l'Amérique de leur jeunesse, au long de ces sixties devenues légendaires mais qui, nous rappelle l'auteur, ont bel et bien existé...

Mon Avis

Ce livre est une succession d'histoires (ou de nouvelles, on peut l'appréhender comme ça) qui ont un point commun fixe, le personnage de Carole Gerber, Tous l'ont aimé comme le dit le résumé, de façon assez différentes mais bon ils étaient tous attaché a elle pour diverses raisons. Chaque histoire est une tranche de vie de cette Carole à des périodes bien distinctes, son enfance, sa jeunesse à la fac en pleine mouvance pacifiste, l'age adulte.

Ce livre donne plutôt l'impression que ce personnage de Carole est une excuse qui permet à Stephen King de laisser libre cours à la nostalgie, pour parler de périodes qu'il a vraiment aimé ( notamment les sixties, ce n'est ni la première, ni la dernière fois qu'il nous fait le coup, cfr 11/22/63).

Pour moi ce livre fait vraiment mouche, il ressemble un peu au livres que King sort récemment ou la nostalgie et l'humanité prennent le pas sur le fantastique, l'horreur ou la peur, ou ce qui compte c'est l'humain et raconter des tranches de vie.  Et même si c'était pas ce qu'on peut rechercher à priori quand on commence un Stephen King, il y réussit foutrement bien !

On soulignera également dans la première partie, les diverses à la tour sombre ( Les briseurs, le rayon, le ka, toute chose sert le rayon, le roi cramoisi, ...)

Une réussite sur toute la ligne pour moi, je le conseille à tout le monde sauf à certains aigris pour qui un auteur ne doit pas changer et ne peut rester que dans ce qu'il écrit au départ et qui crient au scandale dés que SK s'éloigne de Carrie/Salem/Shining/CA.


lundi 21 juillet 2014

Ken Follett : Les Piliers de La Terre



L'histoire

Dans l'Angleterre du XIIème siècle ravagée par la guerre et la famine, des êtres luttent chacun à leur manière pour s'assurer le pouvoir, la gloire, la sainteté, l'amour, ou simplement de quoi survivre. Les batailles sont féroces, les hasards prodigieux, la nature cruelle. Les fresques se peignent à coups d'épée, les destins se taillent à coups de hache et les cathédrales se bâtissent à coups de miracles... et de saintes ruses. La haine règne, mais l'amour aussi, malmené constamment, blessé parfois, mais vainqueur enfin quand un Dieu, à la vérité souvent trop distrait, consent à se laisser toucher par la foi des hommes.

Mon Avis

Ce que Ken Follett nous offre (nous vend, faut pas déconner non plus) avec ce roman est une vraie fresque historique ! L'auteur nous fait voyager dans le temps, dés le début de son roman il nous immerge dans le XIIè Siècle et tout ce que cela engendre comme difficultés ( Famine, jeux de pouvoirs, meurtres, pression)...

Dés le début on suit le parcours de Tom le Bâtisseur qui suite à son licenciement, va de ville en ville pour trouver du travail ailleurs. Cette fresque de 1050 pages dépeint vraiment les réalités moyennageuse, la force de l'église à cette époque qui pouvait presque vous faire accepter n'importe quoi, les coups dans le dos, les meurtres, les attaques injustifiées, les retournement de situation.

Ce livre part vraiment dans tous les sens on ne voit pas venir les retournements de situation, les personnages sont attachants, l'histoire est vraiment prenante, et pour un livre de cette envergure il passe assez vite ( malgré son aspect de brique).

Pour moi le seul défaut de ce livre est par moment les descriptions assez longues au niveau des techniques du bâtiment de l'époque ( la façon de construire, les différentes parties d'une cathédrale, la nef, le chœur, etc...)

Le grand point fort de ce livre est de mettre en exergue les sales coups de l'époque ( traîtrise, coups dans le dos, punitions, pendaisons arbitraires, punitions de l'églises, meurtre, vendetta personnelles) et la description de l'époque, on voit vraiment que l'auteur est très bien renseignée et que c'est une vraie fresque historique et non juste un roman.

Une grand réussite dans l'ensemble donc mis à part certaines longueurs.


samedi 5 juillet 2014

Joe Hill : Cornes


Histoire


Au début, Ig croit que les cornes sont une hallucination, celle d’un esprit malade, rongé par la colère et le chagrin. Cela fait un an que Merrin Williams, sa bien-aimée, a été violée et tuée dans des circonstances inexplicables. Depuis, reclus dans sa solitude, il vit un enfer, et il a plus de raisons qu’il n’en faut pour sombrer dans la dépression. Pourtant les cornes sont on ne peut plus réelles. 

Jadis, Ig le vertueux faisait partie des privilégiés : né dans une famille riche, second fils d’un musicien renommé et frère cadet d’une star montante de la télé, il avait la sécurité, l’aisance, une place reconnue au sein de sa communauté. Ig avait tout pour être heureux, plus encore il avait Merrin et un amour réciproque, auréolé de magie, fondé sur les mêmes rêves. Mais la mort de Merrin a tout détruit. Seul véritable suspect, Ig n’a pourtant jamais été accusé ni jugé. Et donc jamais innocenté. Pour le tribunal que constitue l’opinion publique de Gideon, sa ville natale du New Hampshire, Ig aura beau dire ou faire, il est et restera toujours coupable, car ses parents riches et influents ont exercé des pressions pour faire boucler l’enquête. Il est abandonné de tous, Dieu y compris. De tous, sauf de son démon intérieur… 

Et voilà qu’Ig se retrouve soudain doué d’un nouveau pouvoir, assorti à son nouvel aspect et tout aussi terrible, un macabre talent qu’il compte bien utiliser pour retrouver le monstre qui a tué Merrin et détruit sa vie. Être bon, prier… tout ça ne l’a mené nulle part. Il est temps de prendre sa revanche… Il est temps de donner sa part au diable…

Mon Avis

Le roman commence très fort, on est directement plongé dans l'horreur, avec le viol et le meurtre de Merrin Williams ( la petite copine du personnage principal, Ig). A ce moment on se dit qu'on est parti pour un thriller assez macabre avec une tension soutenue ! De plus Ig découvre des cornes sur son crane, et qu'elles ont un pouvoir malsain sur les gens, il peut entendre leur pensées et essayer de les corrompre.

Malheureusement dans la seconde partie du roman, Joe Hill nous prend à contre pied, en nous racontant en flash-back toute l'histoire de ce couple, ou tout n'allait pas aussi bien qu'on peut le croire, l'auteur part de leur première rencontre pour raconter toute leur histoire ( c'est la partie que j'ai le moins aimé, j'ai trouvé ça fort indigeste est un peu hors de propos)...

Dans la dernière partie on comprends réellement qui sont les personnages centraux, qu'ils ne sont pas aussi lisse qu'il y paraissait,pourquoi chacun agit de telle manière et le dénouement de l'histoire. Le mal rode partout, et tous les actes du passé finissent par se payer!

J'ai adoré la première et la troisième partie mais j'ai failli décrocher pendant la partie centrale! C'était un bon livre mais ça aurait été beaucoup mieux si le centre du livre avait été mieux utilisé que pour raconter une histoire d'amour de jeunes ados...