dimanche 26 juillet 2015

Stephen King : Cellulaire


L histoire


Le monde civilisé ne disparaît pas dans un bruit de tonnerre ou un gémissement. Il finit sur simple appel de votre portable. On se souviendra longtemps de ce qui est arrivé un bel après-midi de premier octobre, comme de la "pulsation". Un signal envoyé à tous les portables qui transformera les utilisateurs en quelque chose de....comment dire ? pas tout à fait humain, sauvage, meurtrier,d'une violence aveugle et déchaînée.

Acte terroriste? Canular cybernétique devenu incontrôlable ? Peu importe aux rescapés de cette attaque technologique. L'important est avant tout c'est de s'en sortir. Un groupe de "Normaux" se rassemble alors sur le terrain de sport d'un lycée ou les attends une chose totalement terrifiante...

Mon Avis


Stephen King qui refait un livre post-apocalyptique, autant dire que le grand fan que je suis du Fléau ne pouvait qu'être très intéressé par le synopsis du roman ! Malheureusement c'est aussi très dangereux car ayant adoré ce livre j'attendais beaucoup de cet auteur sur ce livre....peut-être trop d'ailleurs !

A part le thème les deux livres ne sont en rien comparable, autant le Fléau est une brique, autant celui-ci ne fait que 400 pages, et c'est peut-être un de ces défauts; le côté court  de ce roman bloque un peu la mise en place des éléments, on n'en sait pas assez sur les personnages, et certains bons dans l'histoire sont trop rapides, les dénouement des différentes phases sont simplifiés pour aller plus vite et ça gâche un peu le plaisir.

Attention le livre est loin d'être mauvais ça se lit avec plaisir, c'est pas mal construit, y a pas de fautes grossières mais un gout de trop peu. On aimerait en savoir plus sur le virus, sur ce qui se passe après le dénouement final, qu'il y ait un peu moins de précipitations dans l'histoire également.

Un King dans la moyenne donc, mais avec le matériau de départ c'est dommage car la 4ème de couverture en promettait tellement plus !

jeudi 16 juillet 2015

Maxime Chattam : Léviatemps


L'histoire


A trop désirer la mort, on y brûle son âme...
Paris, 1900. Prisonnier de son succès, un écrivain décide de tout quitter pour entrer au plus profond de ses cauchemars, de ses abysses, explorer ce qu'il y a de pire en  lui. Dans ce terreau de peurs se cache la matrice des monstres enfouis en chacun de nous.

Un léviatemps d'ombres, un golem de violence...
Guy de Timée voulait déterrer la fange, il va rencontrer le mal.
Des cercles ésotériques de la capitale aux démesures de l'exposition universelle, le début du XXème siècle inspire à Maxime Chattam un thriller halluciné ou les progrès de la science nourrissent al folie des âmes perdues en quête d'éternité.

Mon Avis


Ce livre est un peu différente de ce que fait Maxime Chattam habituellement, on à l'habitude de le voir dans un registre très moderne où les meurtriers ainsi que la police utilise des technologie de pointe et vive dans des milieux urbains de l'heure actuelle, hors pour ce roman il prends le contre pied parfait de ce qu'il fait habituellement car l'histoire prends place dans le paris de 1900 en pleine exposition universelle...

C'est très important pour le récit, et selon moi c'est à la fois un point fort et un point faible de ce roman, point fort car ça permet de faire découvrir ce qu'était Paris à cette époque ( et pas que sa splendeur, la misère de certains quartiers également) mais aussi un point faible car au final, on retient beaucoup plus la vision de Paris de l'auteur dans ce roman que ce qui se passe réellement et l'enquête en cours...

Comme vous pouvez le déduire je n'ai pas vraiment été séduit par ce roman, l'histoire est sympa, le roman est bien écrit, cela se lit facilement mais je n'ai pas été pris par l'histoire, je l'ai trouvé bien moins prenant que les autres romans de cet auteur, et j'ai trouvé également l’histoire un peu trop centrée sur le côté écrivain du personnage central (peut-être un trip corporate :D)

Rassurez vous, le livre reste bon, c'est juste qu'on attend tellement plus d'écrivains de la trempe de Maxime Chattam ! D'ailleurs j'ai beaucoup plus accroché à ces romans récents donc il n'y a aucun soucis à se faire chez lui, juste une parenthèse qui me concernait moins que ces autres écrits...